Auteur/autrice : Anne Burg

À l’ombre de la collégiale

 


Jouer…

une sonate de Mozart


Mamie, tu racontes …

des carabistouilles !


La fée du ménage

 


Chez Papy-Mamie…

le bonheur est dans le pré

Joie des retrouvailles cousins-cousines


Parfois …

tout ne tient qu’à un fil


Viva la musica !

 

„I believe perfect satisfaction can arise from a single note played beautifully “

Arvo Pärt

 

Pianos Fazioli & Bechstein

 


Balkan Boy


Hamsa, symbole de la main


Se remplir de lumière …

et sourire à la vie


Feu d’artifice 3/3


Feu d’artifice 2/3

et boum

et boum

et boum !


Feu d’artifice 1/3

Boum !


Voici venu le temps de …

se mettre au vert


Emmener les p’tites têtes blondes …

au musée

 

Stéphane Thidet, Sans titre (Le refuge), 2007, bois, plafond de pluie, meubles, objets divers

« Une cabane en bois, meublée succinctement. Un abri dans lequel il pleut sans cesse…à l’intérieur.
Ainsi le mot refuge perd tout son sens.

Question de temps ou de contre-temps, de point de vue, de dépérissement, d’inquiétude.

Le monde de Stéphane Thidet, souvent lié à l’enfance ou au divertissement, place le spectateur dans un état de gène et d’incertitude.

C’est un refuge qui se refuse à nous puisque la seule solution pour y entrer serait d’accepter d’être entièrement trempé,

de s’installer au sein de ce déluge pour en profiter.

Le refuge se trouve alors entièrement détourné de sa fonction première, celle d’abriter,
en oscillant entre hostilité et fascination parce que l’on a très envie d’y entrer, malgré son caractère peu accueillant.

L’œuvre joue sur les sensations, le bruit de la pluie diluvienne qui s’écoule,

l’humidité fraîche sur notre peau au fur et à mesure que l’on s’approche de l’entrée, des fenêtres.

Une forme de réalité très proche s’entremêle à une métaphore quasi surréaliste de la « maison qui pleure »

parce que nous avons tous cette volonté d’être abrité, par la maison de famille, par un cocon que l’on aimerait avoir ou que l’on arrive à avoir,

que l’on perd mais que l’on rêve de retrouver, que l’on pleure de chagrin »