Regarder la machine, voir apparaître l’enfant…Chance du photographe !
Amours débutants…
Les gens qui voient de travers pensent que les bancs verts
Qu’on voit sur les trottoirs sont faits pour les impotents ou les ventripotents.
Mais c’est une absurdité, car à la vérité, ils sont là c’est notoire,
Pour accueillir quelques temps les amours débutants
Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics, bancs publics, bancs publics,
En se foutant pas mal du regard oblique des passants honnêtes,
Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics, bancs publics, bancs publics,
En se disant des «je t’aime» pathétiques, ont des petites gueules bien sympathiques !
Ils se tiennent par la main , parlent du lendemain, du papier bleu d’azur
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher..
Ils se voient déjà, doucement, elle cousant, lui fumant, dans un bien-être sûr,
Et choisissent le prénom de leur premier bébé…
Quand la sainte famille machin croise sur son chemin deux de ces malappris,
Elle leur décroche hardiment des propos venimeux…
N’empêche que toute la famille ( le père, la mère, la fille, le fils, le Saint Esprit…)
Voudrait bien de temps en temps, pouvoir se conduire comme eux.
Quand les mois auront passé, quand seront apaisés leurs beaux rêves flambants,
Quand le ciel se couvrira de gros nuages lourds,
Ils s’apercevront, émus, que c’est au hasard des rues, sur l’un de ces fameux bancs,
Qu’ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour…
La pince à linge
La pinc’ à linge, La pinc’ à linge,
La pinc’ à ling’, La pinc’ à ling’
La pinc’ à linge, la pin, la pin, la pin, la pin
La pinc’ à linge, La pinc’ à ling’, La pinc’ à ling’
La pinc’ à linge, la pin, La pinc’ à ling’
La pinc’ à linge fût inventée en dix-huit cent quatre vingt sept,
Quatr’ et trois, par un nommé Jérémie Victor Opdebec, cinq et deux,
Fils de son père et de sa mère
Neveu d’son oncle et de sa tante et petit fils de son grand-pèr’
Frèr’ de sa sœur et frèr’ de lait d’un marchand d’beurre
La belle histoire déjà quand il était enfant il montrait à tous les passants
Son curieux esprit compétent, Il inventait des appareils
Pour épépiner les groseilles, des muselières pour les fourmis
Et bien qu’il fût encor petit, c’était un mec, Opdebec
C’était un mec, un drôle de mec, un fameux mec
Et de Lubeck jusqu’à la Mecque il n’y avait un si chouette mec,
Jérémie Victor Opdebec.
Dans les champs, près de chez son père,
Le linge blanc dans la brise légère
Semblait lui dire avec le vent « pinc’ à linge » « pinc’ à linge »
Il faut au linge fin et trop léger
Une pince pour le pincer, pour le pincer, pour le pincer, le pincer
Et dès lors dans sa tête l’obsession qui l’inquiète
« Le pincer », « le pincer », puis un jour, Euréka ! Il avait trouvé.
Prenez deux petits morceaux de bois
Que vous assemblez en croix
Avec un p’tit bout de fil de fer faites un ressort en travers
Vous saississez cet instrument entre votre pouce et votre index
Vous le serrez en appuyant afin qu’il soit bien circonflexe
Enfin vous l’approchez du linge, du linge à faire sécher et vous lâchez.
C’est ainsi que Jérémie Victor Opdebec, Opdebec,
Dans un éclair de son génie a su doter
Les lavandières, les blanchisseuses du monde entier
D’un’ pinc’ à ling’, qui protègera la liberté à l’humanité
Pinc’ à ling’, pinc’ à linge, grâce à toi maintenant,
Nos chemisettes, nos chaussettes résistent au vent,
Et nos cal’çons doré
Il faut si peu de chose …
pour rendre un enfant heureux,
si peu de chose …
pour que naissent des étoiles dans ses yeux.
Heureux ceux qui ont un cœur d’enfant…
——
Un arc-en-ciel de de bulles
La féerie d’un regard
Et un peu de ciel s’envole
Si peu de chose parfois
La beauté
Mais en elle
Tout l’amour du monde
Si douce
La lumière d’un rêve
Et s’inscrit une étoile
Dans le regard d’un enfant
Un enfant et sa joie
Le bonheur est là
Juste en l’étoile de son rêve
Catégories
Copyright :
Droits d’auteur – Code de la Propriété Intellectuelle:
Toute utilisation d’une ou plusieurs photos présente(s) sur ce blog nécessite préalablement un accord écrit de ma part.
Merci de votre compréhension.Contact :
burganne@orange.fr
Archives
- novembre 2024
- avril 2024
- janvier 2024
- septembre 2023
- août 2023
- juillet 2023
- juin 2023
- mai 2023
- avril 2023
- février 2023
- janvier 2023
- décembre 2022
- novembre 2022
- octobre 2022
- septembre 2022
- août 2022
- juillet 2022
- juin 2022
- mai 2022
- avril 2022
- mars 2022
- février 2022
- janvier 2022
- décembre 2021
- novembre 2021
- octobre 2021
- septembre 2021
- août 2021
- juillet 2021
- juin 2021
- mai 2021
- avril 2021
- mars 2021
- février 2021
- janvier 2021
- décembre 2020
- novembre 2020
- octobre 2020
- septembre 2020
- août 2020
- juillet 2020
- juin 2020
- mai 2020
- avril 2020
- mars 2020
- février 2020
- janvier 2020
- décembre 2019
- novembre 2019
- octobre 2019
- septembre 2019
- août 2019
- juillet 2019
- juin 2019
- mai 2019
- avril 2019
- mars 2019
- février 2019
- janvier 2019
- novembre 2018
- octobre 2018
- septembre 2018
- août 2018
- juillet 2018
- juin 2018
- mai 2018
- avril 2018
- mars 2018
- février 2018
- janvier 2018
- décembre 2017
- novembre 2017
- octobre 2017
- septembre 2017
- août 2017
- juillet 2017
- juin 2017
- mai 2017
- avril 2017
- mars 2017
- février 2017
- janvier 2017
- décembre 2016
- novembre 2016
- octobre 2016
- septembre 2016
- août 2016
- juillet 2016
- juin 2016
- mai 2016
- avril 2016
- mars 2016
- février 2016
- janvier 2016
- décembre 2015
- novembre 2015
- octobre 2015
- septembre 2015
- août 2015
- juillet 2015
- juin 2015
- mai 2015
- avril 2015
- mars 2015
- février 2015
- janvier 2015
- décembre 2014
- novembre 2014
- octobre 2014
- septembre 2014
- août 2014
- juillet 2014
Copyright © 2024, Nanegrub . Proudly powered by WordPress. Blackoot design by Iceable Themes.