avancer main dans la main
Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.
Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.
Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
Et je continuerai à crier même si les autres se taisent.
Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.
Et j’apporterai le soulagement quand on verra la douleur.
Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse.
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés.
Abbé Pierre
Suite aux événements de Paris, Le Furet s’inquiète pour les tout-petits et petits… que l’on oublie parfois, pensant qu’ils ne peuvent pas comprendre.
Quelques réflexions à l’adresse des professionnels de la petite enfance…
L’enfant ressent les émotions de l’adulte Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les jeunes enfants et plus particulièrement les tout-petits
sont très sensibles aux états émotionnels des adultes qui les entourent.
Il est nécessaire de leur expliquer, avec délicatesse, ce qu’on ressent pour mieux les rassurer.
L’enfant construit ses propres hypothèses Si rien n’est exprimé l’enfant construit ses propres hypothèses et peut se croire responsable
de l’état émotionnel de son entourage. On peut dire : « Je suis triste car des personnes ont été tuées »
ou bien « Je suis en colère contre des méchants qui ont fait du mal à des gens »…
Proscrire les images dans la mesure du possible L’enfant ne devrait pas être exposé aux images, trop impressionnantes et trop difficiles à appréhender
pour lui. Notre fascination devant l’écran peut être perçue comme inquiétante, d’autant plus
qu’à ces moments-là notre disponibilité se relâche. Il vaut mieux écouter la radio pour s’informer.
Prendre soin de soi, prendre soin de l’enfant Retrouver des comportements habituels, se centrer sur le présent avec l’enfant, parler avec d’autres adultes,
hors de sa présence, de ce que l’on vit et qu’on tente de comprendre. Laisser passer ses émotions
sans s’y accrocher et retrouver un peu de calme pour laisser le raisonnement reprendre place.
Se mettre à l’écoute de l’enfant pour comprendre Ce que la situation a provoqué comme questionnement, comme peurs, comme angoisses mérite
d’être écouté. Observer si quelque chose dans son comportement a changé.
A-t-il plus besoin de doudou ou de câlins ? Son sommeil, son appétit ou sa digestion sont-ils perturbés ?
Les émotions s’expriment au travers du corps.
Rassurer par des mots, des gestes, des regards qui parlent de notre sécurité retrouvée.
Parler au pédiatre ou à un psychologue si des signes nous inquiètent.
Ne pas rester seul avec ses angoisses et se faire aider si on en ressent le besoin.
Aimer la vie, la nôtre et celle de nos tout-petits… Viva la vida !
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