La pinc’ à linge, La pinc’ à linge,
La pinc’ à ling’, La pinc’ à ling’
La pinc’ à linge, la pin, la pin, la pin, la pin
La pinc’ à linge, La pinc’ à ling’, La pinc’ à ling’
La pinc’ à linge, la pin, La pinc’ à ling’
La pinc’ à linge fût inventée en dix-huit cent quatre vingt sept,
Quatr’ et trois, par un nommé Jérémie Victor Opdebec, cinq et deux,
Fils de son père et de sa mère
Neveu d’son oncle et de sa tante et petit fils de son grand-pèr’
Frèr’ de sa sœur et frèr’ de lait d’un marchand d’beurre
La belle histoire déjà quand il était enfant il montrait à tous les passants
Son curieux esprit compétent, Il inventait des appareils
Pour épépiner les groseilles, des muselières pour les fourmis
Et bien qu’il fût encor petit, c’était un mec, Opdebec
C’était un mec, un drôle de mec, un fameux mec
Et de Lubeck jusqu’à la Mecque il n’y avait un si chouette mec,
Jérémie Victor Opdebec.
Dans les champs, près de chez son père,
Le linge blanc dans la brise légère
Semblait lui dire avec le vent « pinc’ à linge » « pinc’ à linge »
Il faut au linge fin et trop léger
Une pince pour le pincer, pour le pincer, pour le pincer, le pincer
Et dès lors dans sa tête l’obsession qui l’inquiète
« Le pincer », « le pincer », puis un jour, Euréka ! Il avait trouvé.
Prenez deux petits morceaux de bois
Que vous assemblez en croix
Avec un p’tit bout de fil de fer faites un ressort en travers
Vous saississez cet instrument entre votre pouce et votre index
Vous le serrez en appuyant afin qu’il soit bien circonflexe
Enfin vous l’approchez du linge, du linge à faire sécher et vous lâchez.
C’est ainsi que Jérémie Victor Opdebec, Opdebec,
Dans un éclair de son génie a su doter
Les lavandières, les blanchisseuses du monde entier
D’un’ pinc’ à ling’, qui protègera la liberté à l’humanité
Pinc’ à ling’, pinc’ à linge, grâce à toi maintenant,
Nos chemisettes, nos chaussettes résistent au vent,
Et nos cal’çons doré
elles ont servi aujourd’hui … mon linge pincé comme il se doit a dansé au vent léger !
amitié .
Le linge a dansé encore et encore…
Et ce soir il sent bon la sueur du soleil et du vent.
Se glisser dans des draps propres séchés au grand air, quel plaisir!
Si je peux me permettre j’aurai cadré plus serré pour n’avoir que le bleu du ciel au dessus de la pince.
J’ai essayé au format carré et ça me plait 🙂
Merci pour ta suggestion, Elsaxelle. Tu vas sourire : Avant de poster ce billet, j’avais longuement hésité entre la première photo non recadrée et un autre cliché très semblable au premier mais cadré plus serré au format carré; du coup je vais l’ajouter dans le billet. Serait curieuse de connaître l’avis d’autres visiteurs de ce blog 😉