Comme un diable au fond de sa boîte,
le bourgeon s’est tenu caché…
mais dans sa prison trop étroite
il baille et voudrait respirer.
Il entend des chants, des bruits d’ailes,
il a soif de grand jour et d’air…
il voudrait savoir les nouvelles,
il fait craquer son corset vert.
Puis, d’un geste brusque, il déchire
son habit étroit et trop court
« enfin, se dit-il, je respire,
je vis, je suis libre…bonjour !
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Paul Géraldy (1885 – 1983)
Tu offres toujours des photos de grande qualité Anne. J’apprécie.
De bien beaux bourgeons accompagnés d’un joli poème de Géraldy.
Superbes photos accompagnées d’un Paul Géraldy trop souvent et injustement méprisé par les têtes pensantes.
De jolis bourgeons qui m’apportent un sourire car dans quelques jours tout sera magnifique.
Bon dimanche, Anne
Revendication d’une liberté : splendide !
Quelle belle image : « le bourgeon qui baille ». C’est exactement cela, je trouve. Hier, j’ai regardé longtemps, justement, les bourgeons des arbres de mon chemin.
Bonjour,
Bourgeons porteurs d’espoir ; j’♥ !
Jolis clichés, comme d’hab… 🙂
bisous bisous
Une double joie: tes photos et Paul Géraldy! Ils sont vraiment faits l’un pour l’autre!..Belle façon de chanter le printemps, chère Anne,