La nuit n’est jamais complète
Il y a toujours puisque je le dis
Puisque je l’affirme
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée.
La nuit n’est jamais complète
Il y a toujours puisque je le dis
Puisque je l’affirme
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée.
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A travers la profondeur du regard et l’encastrement d’une fenêtre qui semble en comprimer la splendeur, le monde végétal ne paraît jamais si dense et porteur de cette intensité à laquelle aspire le poète. J’ai pensé à ces mots de Char devant l’aspiration de ces palmes d’arbres au travers du mur ajouré par les angles ouvrants de ce REGARD : » Jadis l’HERBE à l’heure où les routes de la terre s’accordaient dans leur déclin, élevait tendrement ses TIGES et allumait ses clartés. Les cavaliers du jour naissaient au regard de leur amour et leurs chateaux de leurs bien-aimées comptaient autant de FENETRES que l’abîme porte d’orages légers. » Merci pour les fenêtres et les rameaux ANNE MIGUET
Superbe. Rien à dire de plus, Miguet l’a si bien fait.